• Le projet de loi de finances 2019 consacre un statu quo qui reconduit les inconséquences au plan économique et qui approfondi la détresse sociale de larges couches de la population.

    Posté par rcdbrto le 16 novembre 2018

    Le projet de loi de finances 2019 consacre un statu quo qui reconduit les inconséquences au plan économique et qui approfondi la détresse sociale de larges couches de la population.

    L’absence de nouveaux impôts et taxes présentée par le gouvernement et ses partis comme un butin de guerre n’est rien devant, le gel des salaires, la dévaluation continue du dinar, le non remplacement de plus de 47 000 postes de départs en retraite, la coupe de 440 milliards de dinars dans le budget d’équipements ou le maintien du gel de projets structurants comme les CHU.

    Depuis 2014, année marquée par la chute des prix des hydrocarbures, les gouvernements successifs annoncent des réformes de structures pour augmenter la part de la fiscalité ordinaire, opéré un ciblage des subventions et résorber les déficits des caisses sociales. Rien de cela n’a été entrepris. Le pays est toujours suspendu au prix du baril suppléé depuis plus d’une année par une planche à billets qui risque de réveiller un processus inflationniste difficile à maîtriser avec la baisse tendancielle des réserves de change. 

    En somme, ce projet fortement influencé par la tenue de l’élection présidentielle de 2019 aggrave les problèmes en différant les solutions. Le groupe des députés progressistes du RCD votera contre cette loi.

    Alger, 15/11/2018
    Les parlementaires progressistes RCD

    كتلة النواب التقدميين للأرسيدي ستصوّت بـ “لا” لقانون المالية2019

     

    في بيان نشره حزب التجمع من أجل الثقافة والديمقراطية جاء فيه، أن مشروع قانون المالية لسنة 2019 يكرّس حالة الجمود التي تعيد نفس التناقضات على الصعيد الاقتصادي، وتعمّق المعاناة الاجتماعية لشرائح واسعة من السكان. معلنا أن كتلة النواب التقدميّين للأرسيدي ستصوّت ضد هذا القانون باعتباره يزيد من تعميق المشاكل ويؤجل الحلول، وذلك لتأثره بشكل جلي بموعد الانتخابات الرئاسية المقرّرة في 2019.
    وقد جاء في البيان أن غياب رسوم وضرائب جديدة يُعد غنيمة حرب و “لا يمثل شيئا أمام تجميد الأجور وانخفاض قيمة الدينار المستمر وعدم إستبدال أكثر من 47 ألف منصب يشغله المحالون على التقاعد،واقتطاع 440 مليار دينار من ميزانية التجهيز والإبقاء على على تجميد المشاريع الهيكلة مثل المستشفيات الجامعية”. حسب نصّ البيان.

    h


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  • Mohcine Belabbès : «Ce qui se passe à l’APN est une guerre par procuration entre dignitaires du régime»

    Belabbès RCD
    Mohcine Belabbès président du RCD. New Press

    Par Hani Abdi – Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratique (RCD), Mohcine Belabbès, estime que ce qui se passe depuis deux semaines à l’Assemblée populaire national (APN) est un précédent grave. Pour Mohcine Belabbès, qui est intervenu à l’ouverture du 1er congrès des élus locaux du parti, cette contestation organisée par les partis du pouvoir contre leur propre «élément» renseigne sur la non-gouvernance et les tiraillements au sommet de L’État.

     

    «Vous étiez témoins des démêlés pitoyables qui ont eu pour théâtre l’Assemblée populaire nationale entre des protagonistes tous issus des partis du pouvoir autour du maintien, ou pas, du président de l’APN», relève M. Belabbès qui estime que «dans ce simulacre de contestation, c’est d’abord la constitution et les lois en vigueur qui ont été piétinées par ceux-là mêmes qui les ont promulguées».

    Le président du RCD considère que «cet épisode est l’exemple même d’une gouvernance à la dérive». «Nous avons assisté à une guerre par procuration menée par les premiers responsables du pouvoir exécutif contre le premier responsable du pouvoir législatif en dehors des codifications constitutionnelles clairement établies organisant les fonctions de l’Exécutif et du Législatif», soutient M. Belabbès pour lequel «cette tentative de déstabilisation d’une institution de la république conduite par des députés appartenant au FLN, parti présidé par le chef de l’État lui-même, et au RND dirigé par le premier ministre, est un précédent grave dans la pratique politique des dirigeants officiels».

    «Le message délivré, à cette occasion, à toutes les assemblées élues, peut être ravageur : toute assemblée pourra être bloquée si des forces de l’ombre tapies dans les rouages de l’État estiment que cette structure ne rentre plus dans leurs visées ou dans leurs plans», assure-t-il. Le président du RCD revient dans ce sillage sur un problème plus global, celui d’un système politique malade et irréformable.

    «La non-gouvernance des dirigeants exerçant au niveau des plus hautes sphères du pouvoir et de l’État, a déteint sur toutes les institutions à tous les niveaux de responsabilité, elle gangrène tous les secteurs d’activités de la vie économique et sociale du pays», affirme-t-il, liant cette situation à la délégitimation des institutions de la République par le trucage des urnes et la soumission du pouvoir judiciaire au pouvoir exécutif.

    «Le résultat immédiat de cette dégradation est l’expansion vertigineuse de la corruption avec son corollaire d’injustices qui alimentent le creusement du fossé séparant le citoyen du dirigeant», poursuit-il, soulignant que «ceux qui s’attendaient à ce que le gouvernement change sa politique pour introduire des réformes ont vite déchanté».

    «Il y a ensuite la mauvaise gouvernance économique avec, notamment, le refus de rompre avec l’approche rentière et de procéder à des transformations structurelles dans le secteur de l’économie», relève Mohcine Belabbès qui ne voit aucune autre issue à cette crise que le retour à des élections propres reflétant le choix du peuple.

    H. A.


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  • LES DÉPUTÉS DU RCD S’EXPRIMENT SUR LA SITUATION À L’APN

    “Un simulacre de fronde aux desseins inavoués”

    La crise qui secoue l’Assemblée nationale n’a pas laissé sans réagir les parlementaires du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui dénoncent un “grave précédent”. Dans un communiqué rendu public, hier, les élus du parti de Mohcine Belabbas évoquent un “simulacre de fronde aux desseins inavoués” qui risque d’avoir “des répercussions dangereuses” sur le fonctionnement de toutes les assemblées élues. Et que “le blocage sera désormais la norme”. Pour les parlementaires du RCD, cette situation incombe de fait au chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, et au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, respectivement présidents des deux partis de la majorité parlementaire, le FLN et le RND, dont les députés, sont les auteurs principaux de la fronde contre le président de l’APN, en l’occurrence Saïd Bouhadja. “L’instabilité, et à tous les niveaux d’ailleurs, incombe en premier lieu au chef de l’État et à son Premier ministre en leur qualité respectivement de président du FLN et de SG du RND dont les députés ont été instrumentalisés dans cette cabale”, écrivent-ils dans le communiqué. Pour eux, si “jusque-là, l’Exécutif a, tant bien que mal, tenté de sauvegarder les formes dans sa domination du pouvoir législatif. Désormais, la crise est telle que cette mainmise est publiquement affichée”. Les parlementaires du RCD alertent ainsi sur “implosion” quasi certaine. “L’obsession d’accaparer tous les centres du pouvoir (Exécutif, législatif, judiciaire, financier, sécuritaire…) à tout prix mène tout droit vers l’implosion.” Les élus du RCD estiment, toutefois, que “la rébellion engagée par les députés des deux partis de la majorité cache mal les visées et calculs au sommet”. D’où leur question : “Que cherche-t-on par ce simulacre de fronde ?” Ils se demandent également si cette fronde n’est pas en lien avec la loi de finances dont le passage à l’APN est attendu pour bientôt. “Cela relève-t-il, alors que nous sommes à la veille du passage de la loi de finances, d’un chantage à l’instabilité pour pousser le président du Parlement à la porte de sortie ?” s’interrogent-ils. Les parlementaires du RCD jugent, en outre, que “si en apparence l’éviction du secrétaire général de la Chambre basse, d’obédience FLN, qui tenait en laisse des parlementaires en leur octroyant d’indus et mesquins privilèges, serait la raison principale du remous actuel, la réalité est bien plus pernicieuse”. Pour eux, la tentative de mise à l’écart du président du Parlement “obéit à d’autres desseins”. Ils appellent, de ce fait, au “respect” de la Constitution et de la réglementation en vigueur. Par ailleurs, les élus du RCD n’écartent pas le fait que M. Bouhadja serait victime de régionalisme. “Choisi initialement dans le cadre des pratiques d’équilibre régional de façade, lui, qui est issu de l’Est, le président du Parlement ne semble plus rentrer dans les bonnes grâces des décideurs”, lit-on dans leur communiqué.                

    Farid Abdeladim


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  • برلماني جزائري يبين بالأرقام اين ذهبت 1000 مليار دولار ويتحدى اويحيا


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