Hier, à l’ouverture des travaux du congrès constitutif des femmes progressistes, Mohcine Belabbas, président du RCD, n’a pas manqué d’évoquer la prochaine présidentielle, prévue au printemps 2019. Pour lui «aucune lueur n’est venue éclaircir le brouillard qui assombrit le futur de notre pays» à seulement cinq mois de l’élection.
Mohcine Belabbas a ainsi regretté l’absence de débat autour de cette élection. Mais également le verrouillage sciemment imposé à la classe politique «la culture politique ancrée chez les hommes du système qui fait que le chef de l’État doit être choisi en amont du scrutin et non pas légitimé par le sacre du suffrage universel», précisant, à ce titre, que «si la situation reste en l’état, il n’y aura pas d’élection, mais plutôt, une nomination au poste de président par des forces de l’intra-système ».
Le RCD ne soutiendra pas Bouteflika
Le président du RCD, a souligné que son parti «ne vas soutenir des noms, mais des programmes». «Nous sommes pour le départ de Bouteflika, mais aussi pour le départ de tout le système, car la priorité est justement dans le changement du régime vers un autre démocratique», a-t-il indiqué.
Participation aux élections présidentielles :
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) n’a pas encore tranché, quant à sa participation aux prochaines élections présidentielles, prévues en avril 2019. Le président du RCD, Mohcine Belabbas a fait savoir que son parti est dans le doute, «il y a un manque de visibilité en ce moment», estimant que «si la situation persiste, il y a de fortes chances que le RCD ne participe pas aux élections».