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  • Citoyenneté

    Droits et pratiques accessibles aux membres d'une collectivité politique.

    On définit la citoyenneté comme un ensemble de droits et de pratiques ouverts aux citoyens : classiquement, on distingue ainsi les droits civils (droits et libertés fondamentales), les droits politiques (droit de vote, droit d'éligibilité, droit de pétition) et les droits économiques et sociaux (prestations de sécurité sociale, droit au bien-être).

    Le fait de résider dans un État, une région, une ville, ou d'avoir la nationalité de tel État, ne signifie pas que l'on possède automatiquement tous les droits organisés par cette collectivité politique. On appelle traditionnellement « citoyen » celui qui appartient à une collectivité politique et bénéficie des droits qu'elle offre à ses membres : dans ce cas, la citoyenneté se définit par opposition au statut de non-citoyen (les étrangers, les bannis, les personnes frappées d'une condamnation infamante…). Mais au sein même des citoyens, il a toujours existé des droits réservés à certaines catégories selon leur âge, leur statut, leur sexe, etc. Il y a donc des degrés dans la citoyenneté, qui varient selon le temps, le lieu et la catégorie de personnes considérée. Le suffrage universel, par exemple, ou de manière générale le droit de vote, peuvent prendre des formes différentes.

    On a longtemps lié la citoyenneté à la nationalité. Dans l'Union européenne cependant, la citoyenneté européenne se définit surtout comme un ensemble de droits ouverts aux ressortissants des États membres, quelle que soit leur nationalité pour autant que ce soit celle d'un des États membres. Au niveau national, des droits sont accordés selon un critère de résidence plutôt que de nationalité : la Constitution belge accorde ainsi aux étrangers établis en Belgique la plupart des droits garantis aux Belges. Les droits peuvent également être garantis indépendamment de tout critère : c'est le cas des droits de l'homme. La citoyenneté est ainsi devenue une notion très complexe, toujours relative à un certain niveau d'analyse.

    Cette notion est de plus en plus employée dans un sens non juridique. Elle désigne alors la manière par laquelle les résidents des pays démocratiques font usage de leurs droits pour participer aux décisions relatives à la vie publique, pour entrer dans le débat politique et contribuer à la dynamique démocratique : c'est alors davantage un ensemble de pratiques que de droits. Elle peut même, dans son sens le plus large, désigner une qualité morale, le simple fait de se soucier ou de prétendre se soucier de l'intérêt général («initiative citoyenne», «entreprise citoyenne») ou d'un enjeu bien défini (« citoyenneté écologique » par exemple).

    Extrait de http://www.vocabulairepolitique.be

     


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  • Qu’est-ce que la laïcité ?

    La laïcité repose sur trois principes et valeurs : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l’égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.

    La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs convictions. Elle assure aussi bien le droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir.
     
    Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint au respect de dogmes ou prescriptions religieuses.
     
    La laïcité suppose la séparation de l’Etat et des organisations religieuses. L’ordre politique est fondé sur la seule souveraineté du peuple des citoyens, et l’Etat —qui ne reconnaît et ne salarie aucun culte— ne régit pas le fonctionnement interne des organisations religieuses.
     
    De cette séparation se déduit la neutralité de l’Etat, des collectivités territoriales et des services publics, non de ses usagers.
    La République laïque assure ainsi l’égalité des citoyens face à l'administration et au service public, quelles que soient leurs convictions ou croyances.
     
    La laïcité n'est pas une opinion parmi d'autres mais la liberté d'en avoir une. Elle n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public
     
    « La laïcité en trois minutes (ou presque) »
    Film de l’association Coexister, lauréat d’une mention spéciale du Prix de la laïcité de la République française 2016
     
    La laïcité est ensuite institutionnalisée avec la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l'État. Cette loi proclame en effet la neutralité de l'État à l'égard des différentes religions : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte (…) » (article 2).
     
    Pourquoi la laïcité?
     
    La laïcité est un principe fondamental de notre république depuis la loi de 1905 qui a séparé l'église et l'état. Elle assure notre liberté de conscience et nous permet de choisir librement notre religion et nos idées politique. ... Prosélytisme : Action faite dans le but d'imposer ses idées ou sa religion.
     
    Extrait du site / gouvernement français. 

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      Kaci Tansaout

      Malik Hessas, élu RCD à l'APW de Tizi Ouzou et candidat du RCD à l'élection du renouvellement des membres du Conseil de la nation (29 Décembre 2018).

      Malik Hessas, qui est la voix du peuple aux assemblées élues, sera aussi la voix du peuple au parlement.

       
       

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